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Homelaet avec ou sans oeuf ?
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30 octobre 2008

Des bonbons ou un sort ?

HALLOWEEN

250px_Scary_pumpkin

Qui n’a jamais entendu parler d’Halloween ou entendu un 31 octobre "Des bonbons ou un sort ?". Halloween est arrivé en France oui mais comment ? A quand remonte cette légende ?

Voici l'histoire d'Halloween :

Au temps des Gaulois, le 31 octobre était considéré comme le premier jour de la nouvelle année. Un gâteau était réalisé, le Samain, et celui-ci était considéré comme réussite et chance pour l'année à venir.

Incorporer Samain au calendrier catholique prit plusieurs siècles. Au Vllle siècle le pape Grégoire III déplaça la fête des Saints en novembre. Vers 840, le pape Grégoire IV installa Toussaint, décrétant que ce jour et la veille seraient observés. Odilon de Cluny choisit en 1048 le 2 novembre comme le Jour des Morts.

A la suite d'une grande famine les pratiques d'Halloween se déplacèrent avec la grande émigration Irlandaise de 1846/48 vers les États-Unis, emportant avec elles l'un des personnages les plus populaires de Halloween, Jack-o'-lantern.

C'est à la fin du XIXe siècle que Halloween devint une fête nationale aux États-Unis, avec ses jeux, ses divinations, et la coutume du "Trick-or-treat"

Le mot anglais viendrait de cette époque. All Hallows'day pour la Toussaint, All Hallow E'en pour la nuit sainte qui précède et devient Halloween bien plus tard.

Aujourd'hui de nombreux commerçants aux États-Unis font plus d'affaires à Halloween qu'à Noël ! Il y a peu de films, dessins animés, feuilletons qui n'aient une scène se déroulant durant cette fameuse nuit. On y a même rencontré E-T- et Woody Allen !

Même si Halloween ne se fête que le 31 octobre, c'est durant tout le mois d'octobre que les enfants américains le préparent : décorer les maisons, créer son déguisement, et se préparer pour le Trick-or-treating avec une taie d'oreiller pour ramasser le maximum de bonbons.

Le thème des déguisements et décorations tourne autour des sorcières, chats noirs, fantômes, squelettes, diseuses de bonne aventure, vampires, loups-garous, citrouilles...

La soirée se termine à chacun sa guise en chantant, en dansant, en jouant, en se racontant des histoires horribles...

Après avoir lu ceci il serait peut-être temps d'aller se préparer, un bon chapeau un balai pas trop poussiéreux, un chat noir et un rire strident et c'est parti pour une bonne soirée.

Mais à votre avis cette année quels sont les costumes qui feront horriblement peur ? un bretzel que l'on arrivera pas à avaler ? Un fantôme sous sa cape transparente ? Une citrouille horriblement découpé ? Un mort-vivant bien imité ? ou même dans le pire un instit détesté ??

BRR Ca fait peur tout ça.

Rappelez-vous aussi que la France est quand même un pays civilisé donc le lancer d'oeufs sur les portes ou le papier toilette sur le toit est à éviter.

En fin de compte je ne fêterai pas Halloween ce soir. Mais pourquoi ne pas simplement aller dans le métro déguisé en tout et n'importe quoi et faire rire les gens ? Je m'emballe. Sur ce je vous dit :

 

Bon Halloween à Tous

fantome

Et voici un petit cadeau pour améliorer votre culture halloweenesque, un petit site qui va vous permettre de réussir votre soirée (c'est d'ailleurs là où j'ai trouvé ce résumé complet) : http://www.halloween.tm.fr/

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Commentaires
M
C'était il y a un peu moins d'un siècle...La ruée vers l'or avait poussé les "américains" à l'ouest..à présent elle les attirait au coeur des villes dans les bistrots où la chance vous sourit, et à la bourse qui était prospère. Hector Ravenswood, immigré qui avait quitté l'europe à la mort de sa femme, avec sa petite Mélanie sous le bras pour faire fortune sur le nouveau continent, vivait près de Chippewea falls (bon, ok, j'ai un peu copié sur Jack Dawson, vous me laissez poursuivre, oui???).II avait travaillé un temps à la General Bank compagny puis avec l'argent mis de côté il ouvrit un petit commerce. Ca ne payait pas de mine, mais suffisait à vivre bien. En réalité Ravenswood attendait son heure. Il savait qu'en poussant à l'ouest, on pouvait encore trouver de l'or. Un petit point bien précis restait à fouiller. Les récits aventureux qui avaient tant hanté les porches et devantures des échoppes le berçaient encore : il voulait partir!<br /> Lorsqu'il eut rassemblé quelques camarades (non, non, c'est pas la CGT) prêts à filer coute que coute de ce "trou" pour trouver un magôt et construire leur vie ailleurs (et j'ai jamais été scénariste de Prison Break dans une autre vie), il empaqueta ses affaires, prépara l'expédiation, installa sa fillette de 7 ans dans le train d'abord, puis dans sa Ford et mit le cap à l'ouest, vers les montagnes que l'on disait rouges(pas de commentaire désobligeant sur mon manque de culture géographique. Dans la vie faut compenser avec ce qu'on a alors moi je colle un peu de poésie pour me tirer d'un mauvais pas).<br /> Ils attégnirent une contrée poudreuse, aux vents parfois violents...et notamment une petites ville semblalble à celle construite pendant la ruée vers l'or. Tout était désert...mais tout semblait paisible.Et ils n'étaient pas du genre à renoncer...Ils étaient partis en éclaireurs, d'autres les suivraient bientôt avec les femmes. <br /> Les premiers mois les découragèrent terriblement. Coupés du monde, dans une ville de fortune que les vents menaçaient : il leur semblait avoir tout perdu et pris le côté obscur du chemin (que la force soit avec vous!!!).Mais un jour, alors que Ravenswood se baignait dans le petit lac autour duquel ils avaient rassemblé un campement, il trouva une petite pierre...plus brillante que les autres.Parce qu'il avait décidé de l'expédition, qu'il était intelligent, honnête, et qu'il disposait de sources d'informations secrêtes, Ravenswood s'était vite imposé comme chef de la communauté. Sous ses ordres une mine fut bientôt édifiée et une ville naquit peu à peu, dont il devint le maire. Quelques 10 ans plus tard,douze ou treize peut être, on connaissait jusqu'à New York l'histoire de Ravens City. "La ville des riches" disait-on, "la ville secrête" aussi...avec son lot de jalousies, de haines... et ce grand manoire sombre et étrange qui la dominait à l'emplacemen,t d'un ancien cimetière indien...Bien sûr, dans les coktails mondains où l'on croisait des Fitzgerald et des Valentino, on ne croyait pas à ce genre de romans fantasques . On en raffolait juste pour rire. C'était du bon pour les films d'Hollywood! Pour d'autres en revanche, c'était un peu plus qu'une légende...On disait que les habitants n'avaient plus d'âme, qu'elles étaient toutes enfermées dans leurs précieuses pièces (Johnny Sparrow, sauve nous ! ps, j'habite 29 rue Paul Bert au deuxième étage),dans leurs maisons et dans les atours qu'ils affichaient éhontément...En réalité, le jeu, la boisson, les cabarets avaient pourris la ville.<br /> On ne voyait plus le maire depuis bien longtemps...Il s'était enfermé dans sa demeure, nul ne savait pourquoi...on le disait fou. Même les pires bandits et les fripouilles sans foi ni loi, même les bourgeois vicieux et les politiciens corrompus, tous craignaient de s'approcher de la demeure.Et Mélanie? Certains matins on pouvait l'apercervoir, diaphane, presqu'éphémère dans sa robe blanche, glissant parmi les fleurs de son jardin jusqu'à son petit pavillon de verre ou sa chaise à bascule et son livre l'attendaient.<br /> Un matin, on su que Mélanie allait se marier. Des bans avaient été publiés et la rumeur circula que la plus grande fête jamais vue dans la région allait être donnée. <br /> Pendant plus d'une semaine des voitures montèrent jusqu'au manoire, chargées de meubles, de tentures...Puis ce fût la nourriture...Les hisoires les plus extravagantes courraient sur le mariage.On disait que Benny Goodman lui même jouerait pour le mariage et que la robe provenanit de l'héritage d'une princesse angalaise et qu'elle avait été réalisée chez Worth. Tous les habitants de la ville se demandaient qui était l'heureux élu. Beaucoup de notables furent conviés. ce qui étonna le plus, c'est que personne en revanche ne put assister à la cérémonie religieuse.<br /> Le soir venu, les notables de la ville, des étrangers d'un peu partout et même une foule d'inconnus curieux se pressèrent aux portes du manoire. Partout des flambeaux luisaient, eclaboussant les balustrades dorées...La musique sortait du manoir si bien que l'on pouvait presque suivre la mesure du bal à l'extérieur... Les plus chanceux qui étaient entrés et qui survécurent à ces évènements suffisamment longtemps pour en parler indiquèrent par la suite qu'à l'intérieur, des couloirs jusqu'à la grande salle, ce n'était que velours pourpre, tentures dorées, marbre, vaisselle de cristal et pierreries divines. Un banquet immense avait été dréssé. On trouva quelques personnes qui avaient apperçu la mariée, cachée sous d'épais voiles de dentelle, mais personne qui n'ai vu le marié. l'atmosphère semblait lourde...et elle s'obscurcit davantage encore. Alors que le douxième coup de minuit retentissait et qu'une forme mystèrieuse, cachée derrière le piano s'apprétait à entamer une bien lugubre marche nuptiale, un cri terrible retentit et les lumières s'éteignirent en même temps. Puis un fracas épouventable se fit entendre et lorsque peu à peu on ralluma les lampes et flambeaux, on s'appercut de la disparition de la mariée et de son vieux père, qui n'avait quitté de toute la soirée le fauteuil d'honneur. En haut...le long du grand escalier qui montait prêt de l'orgue, des lambaux de tissus ensanglantés flottaient...<br /> Les gens s'enfuirent...Vengeance ou simple hasard??? le manoire pris feu. Il survécut pourtant, et resta bien droit, plus noir encore au milieu des décombres. Une forme blanchâtre apparu^t très vite les jours suivants derrière les fenêtres...Mélanie sans doute...<br /> Aussi improbable que cela puisse paraître, le Krach de 1929 toucha la petite ville qui se dépeupla par la suite.<br /> On ne sut jamais ce qui était advenu dans le manoire des Ravenswood... On ne put qu'imaginer : vengeance des fantômes indiens, folie de Ravenswood...assassinat, corps conservé dans une cave...Mélanie folle... On ne put qu'imaginer, comme on l'avait toujours fait pour cette petite ville, et comme les hommes le feront encore pour égayer leur vie parfois pénible...
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